Vous avez peur de l’avenir qui attend vos enfants ? Vous pensez qu’il est trop tard pour agir, que c’est foutu ? On entend sans cesse de mauvaises nouvelles. L’effondrement nous guette, le monde va mal. Alors, comment être écolo s’il n’y a plus d’espoir ? Imaginez un instant un endroit où il ferait bon vivre et où le futur serait positif et rayonnant. On y vivrait simplement, dans un système égalitaire et bienveillant en harmonie avec la nature. Je préfère avoir confiance en notre capacité à vivre la décroissance de manière positive et joyeuse. Je crois au pouvoir des humains qui s’unissent pour trouver des solutions. Mais j’ai besoin de vous, car ensemble on ira beaucoup plus loin.
Acheter local et durable, un premier pas vers l’écologie
Consommer local est un premier geste écologique. Ça semble évident tant ça tient du bon sens. Et pourtant, peu de choses sont mises en place pour nous faciliter la tâche en tant que consommateur, dans les circuits habituels de distribution.
C’est à nous de faire l’effort, car il s’agit bien d’un effort.
En effet, notre modèle sociétal met en avant une alimentation bas de gamme. Dans le sens où la priorité est mise sur le prix d’un produit au détriment de sa qualité.
Nos supermarchés proposent une riche variété de produits du monde entier, abordables pour tous, mais, la plupart du temps, d’une qualité médiocre.
Des aliments et des marchandises qui ont parcouru des kilomètres avant d’arriver dans notre panier. Des fruits et légumes qui manquent de saveur et de propriétés nutritionnelles.
Quant au packaging, il est bien souvent trompeur. Greenwashing, provenance compliquée à identifier, additifs cachés, il nous est difficile de nous y retrouver.
En achetant des produits locaux et de saison, vous reprenez le contrôle de ce que vous mangez. De plus, vous favorisez l’économie locale.
Certains maraîchers et paysans proches de chez vous offrent des aliments non transformés, bio et de qualité.
Parfois, vous tombez sur ces pépites dans votre supermarché, mais en général, vous devrez vous abonner à un panier de fruits et légumes pour les déguster chez vous.
Certaines exploitations proposent la vente directe, sinon vous aurez encore la possibilité de faire vos courses dans une épicerie en ligne.
Enfin, n’oublions pas que la nourriture qui pousse localement est parfaitement adaptée à nos besoins saisonniers. Elle nous aide à renforcer nos défenses immunitaires et à faire le plein d’énergie.
Sortir de la surconsommation ou comment devenir écolo en étant créatif ?
Une fois que l’on a pris conscience de la façon dont nous sommes tous manipulés dans notre manière de consommer, nous avons généralement envie de changer.
Combien d’entre nous se sont retrouvés chez eux avec des objets inutiles, jamais utilisés, mais qui nous semblaient indispensables quand nous les avons achetés.
En réalisant que d’autres valeurs que la possession et l’achat peuvent combler votre vie, le champ des possibles s’ouvre à vous.
La simplicité d’une soirée entre amis, d’une virée en vélo, d’un voyage proche de chez vous, vous comblera au-delà de vos attentes.
Sans pour autant devenir des militants extrémistes du zéro déchet, réduisez vos achats non essentiels en réutilisant certains objets. Offrez une deuxième vie aux bocaux en verre pour vos courses en vrac, à vos boîtes de conserve pour les utiliser comme rangements, à vos vieux t-shirts pour en fabriquer des tawashis (qui remplacent les éponges du commerce), etc.
Laissez libre cours à votre imagination !
Dans le même esprit, vous pouvez réparer, jardiner, vous servir de vos mains pour créer. Vous serez surpris du bien que ça fait !
Sans oublier le circuit de la 2e main, friperie, occasion ou récupération, pensez-y avant d’acheter quelque chose ! C’est un réflexe, une habitude à prendre.
Ensuite, envisager de prêter certaines choses que l’on n’utilise pas tous les jours : voiture, tondeuse, perceuse, sorbetière, etc.
Au final, vous découvrirez que partager des objets avec vos voisins ou amis est un acte gratifiant, qui se termine souvent autour d’un apéro.
Belle soirée en perspective et super moments d’échanges. C’est quand même mieux que de passer son samedi chez OBI ou IKEA….
Diminuer sa consommation de viande
Là, je touche à un sujet sensible ! Dans notre culture, manger de la bonne viande est une preuve de rang social. Un repas de fête sans cet élément est impensable. Dans l’esprit commun, la viande est associée à la virilité, la force et la richesse. Qu’en est-il vraiment ?
Un homme qui renoncerait à la viande, serait-il moins viril ? Heureusement non, les temps changent et de grands sportifs ont ouvert la porte au végétarisme.
Après tout, le repas est un moment de partage, de rires et de convivialité. Et cela n’a rien à voir avec ce qui compose notre assiette.
Dans les années 80, environ 100 millions de tonnes de viande étaient produites chaque année contre plus de 300 millions de tonnes en 2020. (http://www.fao.org/3/ca8861en/Meat.pdf) En 40 ans, la consommation de viande a augmenté de 300 %, alors que la population n’a progressé que de 75 %.
Chaque année, 65 milliards d’animaux sont abattus pour notre consommation.
D’un point de vue écologique, l’élevage intensif de bétail est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales (http://www.fao.org/3/i6345f/i6345f.pdf).
Sans parler de la déforestation, la diminution de la biodiversité, la pénurie d’eau et le saccage des océans.
C’est ici que l’adage : « consommons moins, mais mieux » prend tout son sens.
Alors si vous n’êtes pas prêt à arrêter de manger des produits carnés, il existe sûrement près de chez vous des éleveurs attentifs au bien-être de leurs bêtes. La viande doit rester une denrée rare, elle n’est pas indispensable à notre alimentation. Elle mérite bien un petit effort pour s’en procurer via un circuit court et respectueux des animaux et de l’environnement. Elle n’en sera que meilleure.
De plus, de nos jours, nous avons les preuves nécessaires qu’un régime végétarien couvre tous nos besoins nutritionnels.
Après tout, c’est une occasion de plus, de ne pas laisser les multinationales dicter notre consommation et prendre le dessus sur notre économie locale.
Être écolo c’est aussi remettre en cause le système
Le changement climatique a commencé. Ma foi, il est trop tard pour revenir en arrière, les dégâts sont déjà là.
L’alarme a été lancée à plusieurs reprises, mais nos gouvernements n’ont pas su relever le défi en s’opposant aux lobbys puissants qui régissent notre monde capitaliste et sa croissance infinie.
D’ailleurs, on nous fait miroiter une croissance verte, mais la croissance quelle qu’elle soit, nous mènera droit dans le mur.
Sans compter que l’écoanxiété nous guette. Le discours culpabilisateur que les médias nous renvoient sur notre mode de vie essaie de ramener cette mascarade à un niveau de responsabilité individuelle.
Pourtant, nous ne sommes pas responsables de la mondialisation et des choix qui ont été faits pour gérer les ressources de notre planète.
Même si les écogestes individuels doivent être encouragés, le message est clair : ce sera loin d’être suffisant !
Des solutions existent, elles se trouvent dans une diminution intelligente de la consommation globale, tout en maintenant notre qualité de vie.
En d’autres termes, nous avons besoin d’actions politiques fortes pour inventer le monde de demain.
Dans l’attente d’un engagement plus radical de nos gouvernements, nous pouvons nous libérer des diktats de notre société en nous unissant dans des projets inspirants.
Ensemble, nous pouvons retrouver une profonde joie de vivre. Être écolo, c’est mettre en commun notre intelligence et nos rêves pour vivre mieux, et surtout en nous amusant.
La vie n’est pas un fardeau, c’est un jeu à durée déterminée. Profitons-en !
Développer notre résilience
Pour aller de l’avant avec optimisme, nous devons laisser derrière le XXe siècle et ses utopies. La croissance infinie, le toujours plus, toujours plus vite dans tous les domaines ne mènent nulle part. D’ailleurs à quoi bon ? Nous avons la preuve grâce aux plus puissants et aux plus riches sur cette Terre que le bonheur est ailleurs.
Notre niveau de confort est unique dans l’histoire de l’humanité et il le restera même si nous changeons notre rapport à la consommation.
Le bonheur est beaucoup plus simple que l’on veut nous le faire croire.
Ainsi, en acceptant que la planète ait des ressources limitées, nous nous engageons sur le chemin de l’écologie.
C’est pourquoi, en développant notre résilience, nous stimulons notre création. En d’autres termes, nous nous autorisons à continuer à rêver et à voir l’avenir en couleur.
Cela nous aide à vivre le moment présent sans culpabiliser sur le passé ou angoisser sur le futur.
À cette fin, la méditation est un super outil écologique et gratuit. Il existe plusieurs types de méditation, mais l’objectif reste toujours le même : nous entraîner à pacifier notre mental et à approfondir notre résilience.
Au fond, « comment être écolo » interroge notre quête intérieure pour devenir une meilleure version de nous-mêmes. Nous aspirons tous au bonheur et nous avons besoin d’envisager l’avenir avec optimisme pour les générations futures.
Ne nous laissons plus guider comme des moutons, mais engageons-nous ensemble ici et maintenant pour le local et le durable.
Si vous voulez aller plus loin sur le thème du végétarisme, téléchargez mon ebook « Comment devenir végétarien même si on aime la viande ».
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